mardi 31 mars 2009

PAS D'ACCORD!!!

Réunis lundi soir en assemblée générale, où une très vaste majorité de la rédaction était présente ou représentée, les journalistes de l'Yonne Républicaine ont, à l'unanimité moins une abstention, repoussé les dernières propositions de la direction de Centre-France La Montagne: 213 jours travaillés, ou 212, si les journalistes acceptaient de racheter la journée de solidarité, ce qui aurait impliqué une forme de modération salariale.

Les journalistes, qui travaillent actuellement 200 jours et dont la nouvelle direction de Centre-France-La Montagne a dénoncé l'accord RTT le 4 mars dernier, se battent depuis un mois pour la défense de leurs RTT.

Assemblées générales, motions...les journalistes de l'Yonne Républicaine ont fait récemment quatre jours de grève pour la défense de leurs RTT. Hier soir, ils se disaient déçus de la faiblesse des propositions qui leur ont été faites, et ce malgré quelques -insuffisantes- avancées salariales.

Si elle a décidé majoritairement de ne pas reconduire la grève immédiatement, la rédaction toujours aussi mobilisée poursuivra ses actions dans les prochaines semaines, sous des formes qu'elle souhaite médiatiser largement. Elle reste plus déterminée que jamais.

vendredi 27 mars 2009

Rendez-vous lundi, toujours mobilisés!!!!

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les journalistes de l'Yonne Républicaine, après quatre jours de grève la semaine dernière et une mobilisation sans relâche depuis près d'un mois, ont montré, une fois encore, leur unité dans le mouvement qu'a suscité la dénonciation par le groupe Centre-France de l'accord RTT.

Ils ont pris acte avec satisfaction du soutien des représentants de CE de titres voisins.

Alors que la direction propose d'avancer le rendez-vous des négociations à lundi après-midi, ils ont décidé, majoritairement, de ne pas voter la grève dès vendredi et attendent, lundi, en fin de journée, le résultat des négociations autour du nombre de jours travaillés et de leur remunération.

Ils restent plus que jamais mobilisés et se donnent rendez-vous dès lundi soir au siège, pour écouter le compte-rendu des négociations et discuter des suites à donner à leur mouvement.

jeudi 26 mars 2009

L'inter-CE des journaux du Centre de la France nous soutient

Des représentants des comités d’entreprise de la Montagne, du Berry Républicain, de l’Yonne Républicaine, de la Nouvelle République du Centre Ouest, de Centre Presse et de la République du Centre se sont réunis jeudi 26 mars à Vierzon pour faire le point sur les projets de concentration qui s’articulent autour du groupe Centre France.

Ils ont décidé de créer une structure informelle d’échange d’informations et de concertation qui suivra en temps réel la mise en œuvre des projets impliquant les différents titres.

Cette structure portera une attention toute particulière à la défense du pluralisme de l’information et aux conséquences sociales que pourraient avoir ces opérations.

Elle décidera le cas échéant de réponses syndicales appropriées. Les représentants présents apportent leur soutien aux salariés de l’Yonne Républicaine et de la République du Centre qui doivent faire face à la dénonciation de leurs accords de réduction du temps de travail.

mardi 24 mars 2009

Le mouvement continue (suite)

Les journalistes de l'Yonne Républicaine se sont de nouveau réunis en assemblée générale, lundi soir. Ils ont décidé de poursuivre leur action, n'étant pas parvenus à un accord avec la direction du groupe Centre France, qui a dénoncé unilatéralement l'accord sur la réduction du temps de travail.

La grève reste donc suspendue. Une nouvelle assemblée générale aura lieu jeudi soir. D'ici là, les journalistes demandent avec insistance au groupe Centre France de faire de nouvelles propositions. Ils considèrent, de leur côté, avoir fait d'importantes concessions.

samedi 21 mars 2009

Le mouvement continue

Réunis vendredi soir en assemblée générale, les journalistes de l'Yonne Républicaine ont décidé, après quatre jours de conflit et d'âpres négociations, de suspendre leur grève afin que le journal puisse paraître lundi. Ils prennent acte des avancées qui ont été faites du côté de la direction, largement insuffisantes au vu des concessions faites par la rédaction. Ils ont fait le constat vendredi soir, qu'aucun accord n'avait pu pour le moment être trouvé.
Dès lundi, à 19 h 30, ils se retrouveront au siège, afin de décider de la poursuite des actions à mener dans les jours à venir. Les journalistes très solidaires comptent plus que jamais faire entendre leur voix. Ils remercient les autres catégories de l'entreprise qui soutiennent leur mouvement.

vendredi 20 mars 2009

Les journalistes sont au coeur du projet de Centre-France...



Décidément, cette grève inspire notre confrère Jean-Louis Savignac, journaliste mais aussi dessinateur.

Yonne Républicaine: le blog de la grève


Dessin: Jean-Louis Savignac


La quasi-totalité des 45 journalistes de l'Yonne Républicaine est en grève depuis mardi matin. La rédaction refuse de travailler trois semaines de plus par an, suite à la dénonciation brutale de l'accord RTT par le groupe Centre-France-La Montagne, propriétaire du journal depuis janvier seulement. En contrepartie, la nouvelle direction propose de rémunérer ces jours de travail imposés à seulement deux tiers de leur valeur.
Une compensation inacceptable dans une profession qui ne connaît ni horaires fixes, ni weeks-ends, ni jours fériés et dont la charge de travail hedomadaire oscille entre 45 et 60 heures.
C'est pourquoi les journalistes de l'Yonne Républicaine s'associent ce jeudi 19 mars à la journée d'action nationale. Ils seront au coeur de la manifestation dont ils rendront également compte sur ce blog.

POUR NOUS LAISSER UN COMMENTAIRE

Pour laisser un commentaire sur ce blog, la plateforme Blogger impose d'avoir un compte utilisateur, soit sur Google, soit sur Yahoo, soit sur AOL/AIM. Si vous ne possédez pas encore un tel compte, cliquez sur le bouton "Devenir membre", dans la colonne de droite, et suivez les instructions. Merci.

Discussions

vidéo: la parole aux manifestants

jeudi 19 mars 2009

Vidéo: 5000 à 6000 manifestants à Auxerre

Rrrrrrrrr (2)




Côte à côte






De nombreux syndicats et partis politiques (PS, PCF, NPA, FO...) étaient présents dans le cortège.

Les enseignants de l'IUFM en colère



Les jeunes enseignants de l'IUFM d'Auxerre ont défilé avec chants et chorégraphie. Ils veulent que soit maintenue une formation de qualité pour les futurs professeurs des écoles. Ils déploraient également la disparition des RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté).

La Préfecture envahie



Le face à face entre une partie des manifestants et la police a duré plus d'une demi-heure, dans l'entrée de la Préfecture.

Devant la préfecture


Fulmen se fait voir et entendre

Les ouvriers de Fulmen ont défilé avec force bruit dans les rues.


Des batteries ont jonché la pelouse de la préfecture, investie temporairement par une partie des manifestants.


Les autocollants des batteries de marque Fulmen (de la société Exide) ont été collés dans toute la ville, sur le parcours du cortège. Ils se retrouvaient également sur les manifestants.




Rrrrrrrrrrr


Les "Sarkozy" des pompiers



Les sapeurs-pompiers du groupement sud, avec leurs "Sarkozy", ont recueilli les faveurs des manifestants.

5 500 manifestants à Auxerre

Hier, à Auxerre, quelque 5 500 manifestants ont répondu à l'appel à la mobilisation, lancé par l'intersyndicale.

Fulmen: sur un air de blues

En tête de cortège, les salariés des entreprises icaunaises touchées ces derniers mois par un plan social. Parmi ceux-là, les ouvriers de l'usine de batteries Fulmen-Exide.

L'emploi, préoccupation essentielle


Au coeur du défilé icaunais dans lequel tous les mécontentements étaient perceptibles, la préoccupation essentielle était le maintien de l'emploi.

Les enseignants mobilisés

Tout aussi inquiets, les enseignants en poste qui, à chaque année, doivent faire face à des suppressions de postes.

Les pompiers voient rouge

Des interventions en forte augmentation, des effectifs stables: les pompiers de l'Yonne ont fait mugir la sirène afin de donner l'alarme.

Les étudiants enseignants inquiets

Inquiets du devenir de leur formation d'enseignant et du sort des IUFM menacés par la réforme Darcos, les étudiants étaient nombreux en fin de cortège.

François Meyroune (PC): "Interdire les licenciements"


Echarpe tricolore sur le torse et drapeau rouge au poing, le maire de Migennes, François Meyroune, était au coeur du cortège des manifestants, jeudi, à Auxerre : " En tant que maire communiste, j'apporte mon soutien, tout particulièrement à l'occasion de cette journée unitaire, très massivement suivie. Parmi les mots d'ordre les plus importants, il faut interdire les licenciements dans les entreprises qui font des profits. Les salaires doivent être augmentés en priorité, et le SMIC porté à 1 600 euros nets tout de suite pour permettre de relancer l'activité économique. " L'élu local souhaite "que le mouvement se développe et qu'un débouché politique émerge pour un rassemblement de la gauche radicale. Quel développement du mouvement envisager ? Sous quelle forme ? Ce sera aux salariés et aux syndicats de le déterminer ".
Dessin Jean-Louis Savignac


Une partie des journalistes grévistes réunis devant l'entrée du siège de l'Yonne Républicaine, avenue Jean-Moulin à Auxerre. Déjà trois jours de grève pour défendre nos conditions de travail et nos jours de "respiration".
Photo: Philippe Bonin

Le combat des Amora

Dans le défilé l'après-midi, les salariés d'Amora avaient dès le matin organisé un barrage filtrant sur la nationale 6 à la sortie d'Appoigny pour rappeler leur combat contre Unilever qui a condamné le site à la fermeture.

Un DRH vraiment trop tranchant


Le DRH de Centre-France-La Montagne surpris en plein travail dans les vertes prairies de l'Yonne (Républicaine), avec en arrière-plan les volcans (pas si éteints que ça) d'Auvergne. Dessin: Jean-Louis Savignac

Poussée de fièvre à l'Yonne Républicaine



La Montagne, ça vous gagne... moins pour travailler plus. D'où cette poussée de fièvre à l'Yonne Républicaine qui n'est pas qu'une simple éruption cutanée de printemps mais plutôt une éruption volcanique. Dessin: Jean-Louis Savignac